Les livraisons de repas par drone pourraient arriver dès 2021

Les livraisons de repas par drone pourraient arriver dès 2021

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Par Robin Panfili

Publié le

Une offre d’emploi, retirée depuis, permet d’en savoir (enfin) davantage sur l’arrivée des livraisons par drone dans nos vies.

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Si l’on sait déjà que la livraison de repas par drone est un projet qui tient à cœur à Uber, peu d’informations sur le programme en question n’avaient pu filtrer jusque-là. Mais une bourde involontaire (ou pas ?) nous révèle, finalement, davantage de détails sur les ambitions de ce programme. Le 22 octobre, le Wall Street Journal est tombé, un peu par hasard, sur une offre d’emploi publiée par la société – et supprimée depuis – évoquant l’ouverture d’un poste… à San Francisco.

Dans l’offre d’emploi, on apprend que, au cours de sa mission, le candidat devra établir “des normes, des procédures et de la formation tout en réduisant les risques opérationnels pour toutes les opérations aériennes UberExpress”. Première information, donc : le nom du service, qui devrait être UberExpress — c’est en tout le nom choisi en interne.

Un bo bun via drone dès 2021 ?

Deuxième information : la date de mise en service de nouveau programme, visiblement prévue pour 2021. L’offre précise : “[l’employé devra] permettre des opérations aériennes sûres, légales, efficaces et évolutives pour assurer la livraison des vols en 2019 et des opérations commerciales sur plusieurs marchés d’ici 2021″.

Cette offre fait écho aux propos tenus par Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber, à la conférence Uber Elevate Summit en mai dernier, qui ambitionne de développer des drones permettant de livrer des repas en 30 minutes chez leurs clients. Il ajoute : “Uber ne peut pas se cantonner aux voitures. On doit se concentrer sur la mobilité. Selon moi, la clé de la mobilité urbaine est de faire voler des burgers dans toutes les villes. Il nous faut des burgers volants.”

Le géant du VTC ne sera toutefois pas seul dans cette course à la livraison par drone. Amazon, pour ne citer qu’elle, est déjà sur le créneau avec son programme Prime Air. Mais aussi avancées soient-elles, ces initiatives commerciales devront toutefois se plier aux règles et au cahier des charges de la Federal Aviation Administration, l’agence gouvernementale américaine chargée notamment des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile. Et ça, note Presse-Citron, ce n’est pas encore gagné.