La mangue pourrait être la clé de la contraception unisexe

La mangue pourrait être la clé de la contraception unisexe

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©Mike Dorner/Unsplash

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Par Sirine Azouaoui

Publié le

Une équipe de chercheuses affirme qu’un composant du fruit pourrait permettre de créer une nouvelle pilule contraceptive naturelle et non hormonale.

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La mangue, c’est finalement beaucoup plus que ce délicieux fruit orange que l’on retrouve dans les restos thaïs sur du riz gluant ou coupé en carré après son canard laqué. En fait, la mangue a peut-être même un rôle à jouer là où vous ne l’attendez pas du tout : dans votre lit. Ce fameux fruit pourrait renfermer le secret du futur de la contraception. Un futur où la pilule serait commune aux hommes et aux femmes, et n’influerait pas sur vos hormones.

Comme l’explique Munchies, un groupe de chercheuses basé en Californie s’est penché sur la question et a découvert des substances contenues dans la mangue et d’autres végétaux : le lupéol et la pristimerine. Ensemble, ils ont la capacité de bloquer la fertilisation de l’ovule par le sperme. Et il n’y a pas que la mangue qui nous sauvera des hormones chimiques, les olives et les raisins contiennent aussi ces molécules.

Un contraceptif 100 % naturel

Leur étude publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences nous fait donc découvrir les tout premiers “préservatifs moléculaires” utilisables par les hommes comme par les femmes. Pour faire simple, combinés, le lupéol et la pristimerine agiraient comme une barrière naturelle entre le sperme et les ovules. Entre autres avantages, ce composé naturel n’aurait pas d’effets à long terme sur la fertilité et il n’y aurait pas besoin de le prendre tous les jours à des horaires précis, il suffirait de l’utiliser avant les rapports sexuels ou dans les six heures après pour les femmes (remplaçant ainsi avantageusement la pilule du lendemain).

“Si on peut utiliser un produit d’origine végétal, non toxique, non hormonal pour éviter la fertilisation, ça serait une meilleure option”, explique une des scientifiques à The Independent. On y croit, le pouvoir de la mangue n’en est qu’à ces débuts.